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Construire son PC: pas à pas

 

Philosophie :

 

Il faut savoir que l’ordinateur (et toutes les pièces qui le composent), le système d’exploitation, les programmes (logiciels) ainsi que ces lignes sont des réalisations humaines, forcément imparfaites et souvent très limitées dans le temps. L’utilisateur, en tant qu’être humain, est imparfait et temporaire lui aussi. La perfection ne peut résulter que très rarement de la réunion de ces imperfections temporaires.

Quels sont les critères de choix d’un ordinateur et/ou de ces composants?

  • premier critère: bien définir l’emploi.
  • deuxième critère la durée de vie de l’ordinateur. La durée moyenne de vie est, depuis 1980, de 3 ans. Je pense à la durée de vie "morale". C’est à dire en trois ans un ordinateur passe du haut gamme à obsolète. Ce qui veut dire qu’il peut toujours fonctionner mais avec des caractéristiques complètement dépassées.
  • Troisième critère c’est le prix. Toujours depuis 1980 le prix de l’ordinateur haut de gamme est de 5000 $ (25000-30000 FF ou 4500 ). Si au début des années 80, le choix pouvait se porter sur quelques configurations, aujourd’hui le choix est beaucoup plus large et la concurrence plus rude. Du coup, si le prix du haut de gamme reste constant, le prix du matériel sub-haut de gamme (par sub-haut de gamme j’entends le matériel qui a entre 3 et 6 mois d’existence, donc avec une vie morale de 30-33 mois au lieu de 36 mois) devient plus abordable (autour de la moitié du prix du haut de gamme). Vous comprenez bien que si vous achetez aujourd’hui l’ordinateur de demain vous avez approximativement 3 mois pour qu’il devienne l’ordinateur d’hier et trois ans pour le changer.
    Analysons maintenant les critères, pièce par pièce.

 

Le boîtier :

Le boîtier comprend le boîtier proprement dit, l’alimentation, le câble d’alimentation et la visserie (attention partie très utile parce que les vis ont souvent un pas plutôt asiatique qu’européen). Il y a des boîtiers desktop (littéralement " sur le bureau") qui se posent en général sous l’écran et les boîtiers tour (verticaux) qui peuvent se poser soit à coté de l’écran, soit sous le bureau.

Il y a deux possibilités:

  1. Vous comptez ne jamais mettre les mains dedans – situation fréquente au départ, mais qui s’avère souvent illusoire – dans ce cas vous faites confiance à l’assembleur ou au fabricant. Desktop, petite tour, grande tour si vous n’y touchez pas c’est pareil.
  2. Vous comptez monter vous même l’ordinateur, ou avoir à y mettre les mains dans le but de rajouter une carte d’extension, un graveur de CD, un DVD, un disque dur etc. Dans ce cas choisissez une moyenne, voire une grande tour.

Faites attention au degré de finition (l’échafaudage interne souvent mal fini peut s’avérer coupant). Si vous montez l’ordinateur vous-même il faut choisir en fonction de la carte mère soit un boîtier AT (Advanced Technology - ancienne norme) soit ATX (Advanced Technology eXtended - nouvelle norme). Sans entrer dans les détails, je ne trouve pas une différence très importante entre les deux normes. Tout de même, si la carte mère (il y a des cartes mères avec double alimentation –AT et ATX-) le permet, choisissez l’ATX, il est très probable que l’évolution est vers cette norme. L’un des problèmes des boîtiers est qu’ils sont (en règle générale) dépourvus de mode d’emploi, mais avec un minimum de sens pratique, vous arriverez à vous débrouiller.

Vérifiez le nombre de baies 5¼ et 3½ que vous comptez remplir. L’alimentation a son importance. En terme de puissance elle varie de 200 à 300 w voir plus pour certains boîtiers.

Le prix d’un boîtier varie de 200 à plus de 1000 FF (30 à 150 ). Ce n’est pas une règle, mais en général les plus chers sont le mieux fini. Faites aussi attention à l’esthétique, ça représente un volume assez important et visible dans votre niche. Le boîtier silencieux, fait lui, encore partie d’un rêve d’utilisateur…


La carte mère :

Élément essentiel, doit être choisie en fonction du processeur. Il y a des cartes mères socket 7 pour les processeurs AMD, Cyrix et autres clones, Intel a arrêté la production des processeurs socket 7. Il y a des cartes mères slot 1 pour les Pentium II et Cèlerons slot 1, les deux d’Intel. Il y a des cartes mères slot 2 pour le processeur Xéon d’Intel. Il y a des cartes mères socket 370 pour le Céleron socket 370, d’Intel. Le socket et le slot (dans ce cas) sont les endroits destinés à recevoir le processeur. Il y a des cartes socket pour le Pentium III FC-PGA C’est très simple, non? Et je ne vous dis pas ce qu’il y a eu et ce qui est déjà annoncé, mais pas encore sorti!

Depuis quelques mois, personnellement, je suis devenu un relatif inconditionnel d’Intel comme chipset de la carte mère, ce qui restreint le choix. Le Xéon est inabordable financièrement, je l’oublie, en plus, ceux qui en font le montage sont certainement plus calés que moi. Le socket 7 est intéressant, surtout pour les joueurs (on peut obtenir un bon rapport qualité/prix), mais il n’y a pas de chipset Intel pour les cartes socket 7 récentes. Le socket 370 démarre, pour l’instant je ne connais que des cartes mères sur la base du chipset BX, i815 et i820 d’Intel.

Pour les cartes socket 1 il existe des cartes avec chipset Intel (BX et LX) et autres (Via, ALi).

Les autres éléments, de la carte mère à prendre en compte, sont en désordre:

- Slot AGP (Advanced Graphic Port) pour la carte graphique.
- Le nombre de slots (endroits qui reçoivent une carte fille) ISA (Industrie Standard Architecture - norme ancienne) et PCI (Peripheral Component Interconect - norme récente) généralement 2 ou 3 ISA et 4 ou 5 PCI (en général 1 ISA et 1 PCI sont "couplés" c’est à dire utilisables soit par une carte PCI (le slot ISA est condamné), soit par une carte ISA (le slot PCI est condamné).

- le type d'interfaces et leur nombre n'est pas à négliger: toutes les cartes modernes intègrent de 2 à 4 ports USB. Certaines intègrent un port Fire WIre (IEEE1394). Le standard USB 2.0 fait son apparition en 2001. Privilégiez à ce moment les cartes tirant partie de l'USB 2.0. car beaucoup plus rapide que le standard precedent.
- Le BIOS (Basic In Out System – appelé aussi la mémoire morte) le plus souvent Award et AMI. Il y a aussi les grandes marques qui produisent leur BIOS, mais ne sont pas distribuées. Le plus important c’est de pouvoir le mettre à jour éventuellement. Ceci suppose un BIOS flashable (qui peut être réécrit sous certaines conditions) et la possibilité de se procurer le nouveau programme BIOS, le plus souvent sur le site Internet du fabricant de la carte mère.
- La quantité et la qualité de mémoire qui peuvent être acceptées. La "norme" est aujourd’hui au SDRAM PC133 et à un minimum de 64 Mo (toutes les cartes mères acceptent 64 Mo, il y en a qui acceptent 1 Go).

- D’autres fonction intégrées:

  • Fonctions graphiques (remplacent la carte graphique) (i815)
  • Fonctions son (remplacent la carte son)
  • Fonctions SCSI (remplacent une éventuelle carte SCSI)
  • Je ne connais pas d’exception, mais il en existe peut-être, toutes les cartes actuelles sont équipées de deux connecteurs IDE (primaire et secondaire, chacun pour deux unités IDE –maître et esclave), d’un connecteur FD (pour 2 unités disquette), de deux connecteurs série (COM1 et COM2) d’un connecteur parallèle (LPT1), de 2 connecteurs USB. Les cartes ATX ont un connecteur clavier PS/2 et un connecteur souris PS/2. Les cartes AT ont un connecteur clavier AT et quelque fois un connecteur souris PS/2.

- Un élément très important est la documentation. La carte mère est pratiquement la seule pièce à en avoir une. J’ai vu de très bonnes documentations pour les cartes Asus et Abit, moins bonnes pour Matsonic et quelques cartes d’origine inconnue.

Le prix d’une carte mère peut varier de 400 à plus de 3000 FF (60 à 470 ). Quelques marques: Asus (ma préférée), Abit, Chaintech, Soyo, DFI, Tekram, Matsonic, Dimond, FIC etc.

Le processeur :

L'entrée de gamme chez Intel se nomme Celeron: ce sont des processeurs qui à fréquence égale à leurs grands frères PIII ont des performances de 10 % inférieures pour un coût moindre de 20 %.
Le Pentium III progressivement devient pendant l'année 2000 l'entrée de gamme.
L'entrée de gamme d'AMD se nomme Duron. A prix égal ses performances sont légèrement supérieures à celles d'un Celeron. Le milieu de gamme se nomme Athlon.
Avant d'acheter un processeur renseignez vous bien sur la carte mère qui le supportera et doit être parfaitement compatible.

Personnellement, je préfère le deuxième de la gamme Intel, comme je l’ai déjà dit en introduction.
Attention chaque groupe de processeur a un type particulier de ventilateur. Demandez le modèle nécessaire à votre marchand. Prix 50 à 150 FF.

Un dossier est consacré sur notre site aux processeurs actuels.

La mémoire :
Sauf utilisation particulière de l’ordinateur je vous recommande une barrette SDRAM de 64 Mo PC133(à 8 ns). Le prix pour une telle barrette est de l’ordre de 550 FF (85 ). Un PC performant dispose d'au moins 128 Mo de mémoire.

Un dossier est consacré à la mémoire vive sur notre site.


Carte graphique :

Elle peut-être à slot AGP ou PCI. L’AGP est le premier choix, à défaut PCI. Attention il y a des cartes AGP (par ex. basées sur le processeur graphique i740 d’Intel, probablement Riva TNT aussi) qui nécessitent le Pentium II. Il y a des patchs (petits logiciels) pour certaines cartes mères pour pallier à cet inconvénient, mais je doute d’une réussite totale dans ce domaine. Pour les joueurs, une carte avec une accélération 3D s’impose. Cette accélération peut-être faite par la carte graphique ou par une carte supplémentaire. Je suis plutôt partisan d’une seule carte, Riva TNT ou ATI Rage Pro 128. Si vous faites de la bureautique je vous recommande la Matrox Millenium. Les cartes graphiques S3 DX sont très abordables (200 FF ou 30 ). Pour les benchmen: ??? changez tous les mois! Prix 1000 FF (150 ) pour une TNT avec 16 Mo, 600 FF (90 ) pour une Matrox Millenium avec 8Mo. Les références en terme de performance à la fin de l'année 2000 se nomment Radéon et GeForce 2 GTS. Leurs prix pour 32 ou 64 Mo de mémoire vidéo SDRAM ou DDR oscille selon les versions entre 2000 et 3000 Frs. Elles seront "dépassées" dans 6 mois!

 

L’unité disquette :

Moins indispensable que par le passé, mais plus que ne le croyait Apple avec son iMac, elle reste utile. Il n’y a pas grand chose à dire. Prix 100 à 150 FF (15 à 23 ) pour une unité 3.5 pouces de 1.44 Mo. Je ne suis pas convaincu par les unités compatibles qui vont jusqu’à 120 Mo et coûtent 4 à 5 fois plus cher, mais elles ont des partisans. Une unité compatible Sony capable de lire des disquettes de 200 Mo pointe son nez.

Le disque dur :

Le disque dur "est la colonne vertébrale par laquelle respire le cœur" de l’ordinateur !
Il y a deux types de disque dur (DD) dans le monde PC. Les DD IDE (Integrated Device Equipement ou Intelligent Device Electronics) et les DD SCSI (Small Computer System Interface). Les DD IDE représentent, et de loin, la majorité pour les PC. Ceci pour des raisons économiques (à capacités et performances égales les DD IDE ont des prix divisés par 2 par rapport au DD SCSI), mais aussi techniques. Pour plus de 90% des PC à usage domestique les performances des DD IDE se révèlent supérieures en pratique. Toutes les cartes mères actuelles gèrent 4 unités IDE (DD, CD ROM ou unités de sauvegarde). Je connais très peu de PC équipés de plus d’un DD et d’un CD ROM. La quasi totalité des DD IDE vendus aujourd’hui sont de type UDMA (Ultra Direct Memory Access) avec un taux de transfert théorique maximal de 33 Mo/s, la gestion de l’UDMA 66 Mo/s est déjà dépassée par l'UDMA 100 grâce à de nouveaux chipsets. En plus le taux de transfert réel est inférieur à 10 Mo/s le plus souvent. Il y a des DD IDE de 3200 t/mn à 7200 t/mn. Plus la vitesse de rotation est grande plus le taux de transfert est grand et plus le prix est élevé! Les prix vont de 700 FF (105
) pour un DD de 2 Go à 4500 t/mn à 1800 FF (275) pour un DD de 10 Go à 7200 t/mn. On peut trouver des DD SCSI de 2 Go à plus de 30 Go, de 5200 à 10000 t/mn. Les prix sont en général deux fois plus grands que ceux d’un DD IDE équivalent. Sauf utilisation particulière je vous déconseille ce choix.

Les deux derniers facteurs qui peuvent influer sur votre choix sont la mémoire cache du DD (de 128 à 512 Ko pour le DD IDE, de 512 Ko à 4 Mo pour le DD SCSI) plus celle-ci est grande, meilleurs sont les performance et la taille physique du disque. L’énorme majorité sont actuellement en standard 3.5 pouces. Quelques modèles sont en 5¼ pouces. Ces derniers sont basés sur une technologie plus ancienne, un peu plus lents, ils sont robustes, mais ne peuvent pas être montés sur un tiroir extractible.

La norme est aujourd’hui entre 20 et 30 Go. Un DD n’est jamais trop grand, mais quand il est très grand il est plus difficile et long d’y "faire le ménage" (défragmentation, scandisk, etc.)

Quelques marques : IBM, Quantum (mon préféré), Seagate, Maxtor, Western Digital etc.

Le clavier :

Il y a des modèles simples, multimédia (haut-parleurs intégrés), scanner intégré, lecteur de carte à puce intégré, avec des commandes supplémentaires etc. Il faut essayer le toucher. Faites attention au connecteur AT où PS/2. Mes préférés sont les IBM haut de gamme (autour de 1000 FF, j’ai renoncé) et le KeyTronic 2000 nettement plus abordable.
Prix de 75 à plus de 1000 FF (11 à 155
).

La souris :

Avec ou sans queue (lire fil), a l’endroit (souris) ou à l’envers (track-ball), avec une surface tactilo-sensible (touchpad), avec mini-clavier intégré, de toutes les formes et couleurs et que sais-je encore. La souris peut être branchée sur un port série (COM1 ou COM2) ou sur un port particulier, le port souris PS/2. Mon choix se porte sur les souris Microsoft IntelliMouse PS/2 Prix de 30 à plusieurs centaines de FF (5 à 100 ).

 

 

Autres périphériques d’entrée :

Palette graphique de 500 à 8000 FF (75 à 1200 ).
Scanners avec connexion parallèle, USB où SCSI. Le prix varie de moins de 1000 FF (150
) pour les modèles standards à plusieurs dizaines de milliers de FF pour les modèles spéciaux.

Le lecteur CD ROM :

Il doit être abandonné au profit d'un lecteur de DVD qui est maintenant un standard incontournable.

Le lecteur DVD
Il remplace le lecteur de CD; il lit les DVD, CD, CD-R, CD-RW Avec l'accroissement des performances processeurs des PC, il est le plus souvent inutile de disposer outre du DVD d'une carte de décompression vidéo dédiée à la lecture des mpeg2 (format des films DVD).


Le graveur de CD
C'est avec la baisse des prix de telles unités (inférieur à 1500 Frs) un standard dans les dispositifs de stockage et d'échange de vos documents. Le standard des disques réinscriptibles CD-RW tant à supplanter les CD-R.
Ces graveurs fonctionnent parfaitement sur une interface IDE dédiée. Si vous n'en disposez pas alors repliez vous sur une interface SCSI.
Les graveurs de DVD-RAM devraient les remplacer dans les 3 prochaines années.

La carte son :

Il y a des modèles à moins de 100 FF (15 ) à …! Etant piètre musicien je vous recommande un modèle de base si possible Sound Blaster. C’est la "norme". Beaucoup de fabricants mettent comme argument de vente " compatible Sound Blaster "! Ordre de prix pour une SB de base est de 200 FF (30 )

Les hauts parleurs :

Ca va du système stéréo classique jusqu’au système 5.1 avec décodeur Dolby AC3 intégré. Pour l’ordinateur proprement dit deux haut-parleurs amplifiés sont suffisants. Prix 200-300 FF (30-45 ) ; 4000 FF (610 ) pour un système 5.1, avec Dolby AC3 intégré. (voir la section Home Studio pour l’explication)

L’unité de sauvegarde :

A réserver à un usage particulier. Il peut s'agir de ZIP très répandu dans le monde, de cartouches magnétiques ou de CD-RW. Le DVD-Ram fait son apparition dans les PME tant sa vitesse, sa capacité de restitution et son prix en baisse en font LE futur dispositif universel de stockage de masse.

Le modem :

Indispensable (?) pour nous lire actuellement. (?) parce qu’il y a aussi le câble à priori moins cher et plus performant que la ligne téléphonique. Il faut choisir le modèle le plus rapide possible (56000 k aujourd’hui). Trois normes: kflex de Lucent, 2x de 3Com et V90 qui rejoint les deux (il faut voir avec votre fournisseur d’accès quelle norme il privilégie). J’ai un US Robotics de 3Com en V90. Le modem, suivant le modèle, peut servir en dehors d’Internet, à envoyer et recevoir des fax, comme répondeur téléphonique numérique et avec l’ordinateur comme répondeur vocal. Prix autour de 1000 FF (150 ).

L’imprimante :

Tout le monde se jette sur les imprimantes couleurs à jet d’encre. Il n’y a pas que le prix à l’achat. Sauf si vous avez absolument besoin de couleurs (?), je vous conseille une imprimante laser type Hewlett Packard 6L où équivalente dont le prix d’achat est de l’ordre de 2750 FF (420 ). La Canon LBP660 (dédiée Windows 95, 98 et NT) d’entrée de gamme fonctionne avec le même moteur et ne coûte que 1600 FF (250 €). Samsung commercialise également d'excellentes imprimantes lasers à petit prix. La qualité d’impression est nettement meilleure et le prix à l’utilisation plus faible que pour un imprimante à jet d’encre.
Le jet d'encre est à réserver à l'usage familial.

L’écran ou le moniteur :

Il y en a de 14 à 21 pouces de diagonale pour les écrans habituels. Il en existe des plus petits et des plus grands, mais peut utilisés, donc plus chers, Mitsubishi sort un 22 pouces presque abordable. Il y aussi les écrans plats, très sympas pour les caser, mais encore chers. Je reste fidèle aux écrans Iiyama d’un très bon rapport qualité/prix et garantis sur site 3 ans (pour les modèles 17-19-21 pouces).

Les caractéristiques les plus importantes sont les dimensions (diagonale de l’écran) – mesurées en pouces, taille du pitch (la plus petite partie de l’écran qui peut être rendue lumineuse (en rouge, vert et bleu et toute autre couleur par l’adjonction en quantité variable de ces trois couleurs) ou éteinte (noir) – mesurée en millimètres, le taux de rafraîchissement (ou fréquence verticale) – mesuré en Hz, les définitions possibles (nombre de points horizontaux / nombre de points verticaux) et la bande passante, mesurée en MHz. Sauf pour le pitch les chiffres les plus élevés sont les meilleurs. Pour le pitch la taille la plus basse est la meilleure


Construire son PC: pas à pas

Le montage :

Règle 1: Ne jamais toucher à l’intérieur de l’ordinateur quand celui-ci est branché.

Règle 2: En cas de difficulté, une seule modification, suivie d’un test.

Si vous achetez toutes les pièces chez le même vendeur, essayez de lui demander de faire le montage avec lui – des fois ça marche et c’est un réel gain et pour vous et pour lui. Si non commencez par identifier attentivement chaque pièce. Bien sûr, je ne peux aborder que les étapes générales. Pour les détails étudiez attentivement la documentation de chaque élément, principalement de la carte mère. Démontez et montez le boîtier à vide pour comprendre où vont toutes les pièces. Si vous avez un appareil de mesure assurez vous que l’alimentation, n’est pas fictive et fournit bien du 5 et 12 V en continu et pas du 220 V en alternatif (j’ai entendu une fois cette misérable "blague" - c’est imparable), sinon priez Dieu, il est miséricordieux et ce genre de plaisanterie doit être exceptionnel. Prenez un bac à glaçons, vide naturellement, pour y mettre les vis de différentes tailles, testées sur chaque pièce. Vous avez seulement besoin d’un tournevis cruciforme de taille 1 ou 2.

Assurez vous que tout est débranché électriquement. Evitez autant que possible l’électricité statique (mettez un bracelet antistatique ou touchez fréquemment une grosse pièce métallique).

Commencez par poser la carte mère au fond du boîtier (si celui-ci est démontable c’est plus simple – ce n’est pas toujours le cas). Identifiez bien les trous préformés au fond du boîtier qui correspondent avec les trous de la carte mère (celle-ci s’oriente avec les slots dirigés vers les sorties cartes filles du boîtier). Une fois repérés, les trous du boîtier vont recevoir les entretoises (pièces métalliques ou en plastique qui maintiennent la carte mère à une distance fixe du fond métallique et qui sont fournies avec le boîtier). Identifiez bien la position de montage et montez l’ensemble processeur ventilateur, il y a un détrompeur, ne forcez pas [pour le Pentium II et Cèleron slot I la carte mère fournit des fixations spécifiques à chacun, les processeurs socket 7 n’ont pas besoin de fixations ils s’emboîtent dans le socket (le socket 7 est ZIF – Zéro Insertion Force) après avoir soulevé le petit levier du socket et se fixent en abaissant le levier] et fixez-les, profitez en pour brancher le ventilateur du processeur sur l’alimentation prévue sur la carte mère (c’est le cas le plus fréquent aujourd’hui, mais il existe des cartes mères dépourvues de cette alimentation et il existe des ventilateurs qui se branchent sur l’alimentation du boîtier). Installez la (les) barrette(s) mémoire. Maintenant fixez (vissez) la carte mère dans la position préétablie. Remontez le fond du boîtier s’il était amovible. Insérez la carte graphique AGP dans le slot AGP, sans forcer, mais avec fermeté, fixez-la avec une vis. Branchez l’alimentation de la carte mère (différente si AT ou ATX). Branchez le ventilateur du processeur si ce n’est pas déjà fait. Branchez l’écran (le fil est fourni avec celui-ci) sur la carte graphique. Pour les cartes mères avec alimentation ATX branchez le commutateur SW (Switch - à repérer avec la documentation de la carte). Branchez électriquement le boîtier et l’écran. Allumez l’écran, puis l’ordinateur. Vous devrez avoir quelques informations qui s’affichent sur l’écran, dans ce cas vous pouvez continuer, si ce n’est pas le cas, il faut tout éteindre et débrancher et recommencer au début. Pour aller plus loin il faut éteindre et débranchez électriquement le boîtier, il faut éteindre l’écran et le débrancher de la carte graphique. L’étape franchie c’est l’étape du POST (Power On Self Test). La carte mère est fournie avec plusieurs nappes. Une ou deux IDE. Une pour l’unité disquette. Pour les modèles AT il y a aussi les nappes pour les COM1, COM2, LPT1 et éventuellement souris PS/2. Vous pouvez tout brancher, les nappes ont un coté rouge qui doit être du coté marqué 1 du connecteur. Montez l’unité disquette et branchez-la, l’alimentation du boîtier fourni un connecteur plus petit, c’est pour l’unité disquette. Il doit rentrer sans forcer. Branchez la partie terminale de la nappe de l’unité disquette (elle a une partie torsadée au milieu), coté rouge vers l’alimentation électrique de l’unité. Avant de monter le DD vérifiez sa position (master ou slave), normalement un DD neuf est par défaut positionné en maître – master (c’est ce qu’il vous faut). Monter et fixez le DD, branchez-le avec une terminaison électrique et avec la nappe IDE coté rouge vers l'alimentation. Vérifiez de la même manière le CD-ROM IDE (pour SCSI une autre fois), mettez-le en position slave (esclave). Fixez-le dans une baies 5¼, branchez l’électricité (même type que le DD) et l’autre connecteur de la nappe IDE, du DD. Il y a aussi un câble fourni par la carte son et/ou le CD ROM qui doit être branché entre le CD ROM et la carte son, regardez la documentation des deux. Ce câble permet d’écouter des CD audio ou des pistes audio sur des CD mixtes. Montez la carte son et les haut-parleurs à l’arrière de celle-ci. Refaites un POST. Si le POST finit par quelque chose dans le genre " No system disk. Replace and touch a key ", vous avez gagné. Coupe l’électricité. Branchez le clavier, la souris et éventuellement le modem et l’imprimante. Il reste à installer le système d’exploitation. Sinon il faut recommencer au début et faire un POST à chaque "mouvement". Vous identifierez ainsi la manœuvre malheureuse. Lisez bien les informations affichées, elles sont en anglais, en raccourci, mais on peut comprendre.

L’installation du système d’exploitation :

Je vous propose d’installer le Windows 98 de Microsoft. Je sais tout (ou presque) sur ce qu’on dit sur ce système. Bien sûr il n’est pas parfait, mais qui n’a pas ses p’ti’ soucis. Je suis incapable de juger les aspects techniques et juridiques profonds. Bill Gates et son staff doivent le pouvoir. Ce que je sais c’est que je ne connais pas un système aussi simple, aussi polyvalent et aussi répandu ! (Ce qui doit provoquer pas mal de jalousie !) Il n’est pas cher, 700 FF (105 ) si vous l’achetez avec l’ordinateur ou avec la carte mère (ou avec un disque dur ?) et il est bourré d’utilitaires.
Enfin, le Windows 98 est formé d’un pack qui contient une disquette 1.44, un CD, et un livre.
Mettez la disquette, après l’avoir verrouillée en écriture, dans le lecteur disquette et faites comme pour un POST.
Cette fois l’ordinateur va booter (terme qui vient du mot bootstrape – lacets de chaussures – et qui désigne le démarrage de la machine). Il va s’arrêter sur un triple choix :

 


1) Démarrer l’installation de Windows 98 depuis le CD-ROM.
2) Démarrer l’ordinateur avec prise en charge de CD-ROM.
3) Démarrer l’ordinateur sans prise en charge de CD-ROM.

 

Avec la flèche vers le bas du clavier dirigez-vous vers l’option 3, et validez avec la touche "Entrée". La disquette va ronronner et en une ou deux minutes, l’ordinateur vous donne la main, c’est à dire qu’il va afficher A:\> et il attend une instruction de votre part. Tapez sur le clavier fdisk et validez avec la touche "Entrée". Ronronnement. L’ordinateur va vous demander si vous voulez prendre en charge le FAT 32 (le texte est plus long !) "O/N", appuyez sur la touche "O". l’ordinateur va afficher :

 


Microsoft Windows 98
Partition de disque dur

<C>Copyright Microsoft Corp. 1983 – 1998

Options de FDISK

Disque dur en cours : 1
1. Créer une partition DOS ou un lecteur logique DOS
2. Activer une partition
3. Supprimer une partition ou un lecteur logique DOS
4. Afficher les informations de partition

Entrez votre choix : [1]

Appuyez sur Echap pour quitter FDISK

 

Votre choix doit être 1 (appuyez sur la touche "1", puis sur la touche "Entrée").

L’ordinateur affiche :

 


Créer une partition DOS ou un lecteur logique DOS

Disque dur en cours : 1

Choisissez une option :
1. Créer une partition DOS principale
2. Créer une partition DOS étendue
3. Créer un ou des lecteurs dans la partition DOS étendue

Entrez votre choix : [1]

Appuyez sur Echap pour revenir au menu de FDISK

 

Choisissez 1. L’ordinateur affiche :

 


Créer une partition DOS principale

Disque dur en cours : 1

Voulez-vous utiliser la taille maximale disponible pour une partition DOS principale [O/N]… ? [O]

Vérification de l’intégrité du lecteur : (un pourcentage qui défile) cette ligne disparaît au profit de celle qui est plus haut et qui vous propose le choix.

Appuyez sur Echap pour revenir au menu de FDISK

 

La partie en italique n’apparaît pas à l’écran, elle est explicative.

Une fois, que vous avez le choix (ça peut durer plusieurs minutes), choisissez oui (O). L’ordinateur affiche :

 


Créer une partition DOS principale

Disque dur en cours : 1

Voulez-vous utiliser la taille maximale disponible pour une partition DOS principale [O/N]… ? [O]

Vérification de l’intégrité du lecteur : (un pourcentage qui défile) Puis quand le pourcentage arrive à 100% l’ordinateur passe automatiquement à l’écran suivant.

Appuyez sur Echap pour revenir au menu de FDISK

 

La partie en italique n’apparaît pas à l’écran, elle est explicative.

L’ordinateur affiche :

 

Vous devez démarrer votre système pour prendre en compte les changements.

Tout lecteur créé ou modifié doit être formaté après avoir redémarré.

Fermez Windows avant de redémarrer.

Appuyez sur Echap pour quitter FDISK

 

Maintenant introduisez le CD Windows 98/Millenium dans le lecteur de CD ROM, laissez la disquette de démarrage Windows dans le lecteur de disquette et redémarrez l’ordinateur.

Cette fois quand l’ordinateur vous propose :

 


1) Démarrer l’installation de Windows 98 depuis le CD-ROM.
2) Démarrer l’ordinateur avec prise en charge de CD-ROM.
3) Démarrer l’ordinateur sans prise en charge de CD-ROM.

 

Choisissez 1. L’installation Windows 98/Millenium commence. Acceptez tous les choix que Windows vous propose !

georges@pcmaintenant.com